Dans une tribune publiée aujourd’hui par le New York Times, l’acteur et réalisateur George Clooney, fervent démocrate et important collecteur de fonds pour le parti, a appelé le président américain sortant Joe Biden à se retirer de la course présidentielle de novembre prochain. Intitulée « J’aime Joe Biden. Mais il nous faut un autre candidat », la tribune exprime les préoccupations croissantes concernant l’état de santé du président et son aptitude à mener une campagne présidentielle.
Clooney, qui a longtemps soutenu les candidats démocrates et a récemment co-présidé une levée de fonds record de 28 millions de dollars pour le parti, exprime dans son article un mélange de respect et de préoccupation. Il souligne que, bien qu’il admire Biden et le considère comme un ami, il est convaincu que l’actuel président ne peut pas remporter la victoire en novembre en raison des défis liés à son âge et à sa santé.
« Les ténors démocrates, les sénateurs, les membres de la Chambre des représentants et les autres candidats qui risquent de perdre en novembre doivent demander à ce président de se retirer volontairement », écrit Clooney. L’acteur affirme avoir observé lors d’un gala de collecte de fonds, auquel il a assisté aux côtés de l’ancien président Barack Obama, un Joe Biden visiblement affaibli par rapport au candidat dynamique de 2020.
Dans sa tribune, Clooney loue les contributions significatives de Biden à la politique américaine, notamment son rôle en tant que sénateur, vice-président, et président. « Joe Biden est un héros, il a sauvé la démocratie en 2020 », déclare Clooney, avant d’ajouter : « Nous avons besoin qu’il la sauve de nouveau en 2024. » Cependant, il souligne que « la seule bataille qu’il ne peut pas gagner est celle contre le temps ».
L’appel de Clooney intervient alors que le soutien pour Biden parmi les démocrates est mis à l’épreuve, avec des discussions croissantes sur sa capacité à faire face à une nouvelle campagne présidentielle. La déclaration de Clooney met en lumière les tensions internes au sein du parti et les inquiétudes grandissantes quant à l’avenir politique du président sortant.