La nouvelle collection printemps-été 2024 de Balenciaga a suscité une controverse au Maroc, la marque de luxe française étant accusée d’appropriation culturelle pour ses mules masculines qui ressemblent étroitement aux babouches traditionnelles marocaines.
Les chaussures, disponibles en denim et en cuir noir, sont commercialisées à des prix allant de 795 à 995 dollars, ce qui a déclenché une vive réaction parmi les Marocains qui considèrent cela comme une appropriation non autorisée de leur patrimoine culturel.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont exprimé leur indignation et ont appelé le ministère de la Culture à intervenir pour demander des explications à Balenciaga. Cette initiative est perçue comme préjudiciable aux artisans locaux et comme une exploitation non consentie de la richesse culturelle marocaine.
La nécessité de protéger le patrimoine culturel du pays est devenue un sujet brûlant, avec de plus en plus de voix s’élevant pour exiger l’arrêt immédiat de la commercialisation de ces mules. Les critiques soulignent l’importance de respecter et de valoriser le savoir-faire traditionnel des artisans marocains.
Jusqu’à présent, Balenciaga n’a pas réagi à cette controverse, laissant ainsi planer le doute quant à sa position sur les accusations d’appropriation culturelle. Cette affaire souligne l’importance pour les marques internationales de prendre en compte les implications culturelles et sociales de leurs produits, et met en lumière la nécessité de promouvoir le respect et la préservation des traditions locales.