Le ralentissement de la consommation de produits de luxe, particulièrement en Chine, pèse lourdement sur les résultats financiers des principaux groupes du secteur. LVMH, numéro un mondial, a annoncé une baisse de 4,4% de ses ventes au troisième trimestre, atteignant 19 milliards d’euros. Selon Jean-Jacques Guiony, directeur financier, la confiance des consommateurs en Chine est au plus bas, une tendance qui perdure depuis la pandémie de Covid-19.
L’Oréal et Kering, maison mère de Gucci, ont également subi des baisses significatives, avec des ventes en repli de 4,4% en Asie du Nord pour L’Oréal et de 15% pour Kering, qui cite de « fortes incertitudes » concernant la demande future. En revanche, Hermès se distingue en affichant une croissance de 10% de son chiffre d’affaires, à 3,7 milliards d’euros, confirmant sa solidité, même en Chine.
Les difficultés rencontrées par des marques comme Gucci et Dior, notamment en raison de changements stratégiques et de l’évolution des goûts des consommateurs, soulignent les défis auxquels le secteur du luxe doit faire face. Si LVMH reste confiant pour Louis Vuitton, des interrogations subsistent sur l’avenir de Dior, dont les ventes ont souffert d’une offre jugée trop répétitive par certains analystes.
Dans ce contexte, la stratégie de chaque maison est scrutée de près pour savoir comment elle naviguera à travers cette période incertaine.